• Alimentation Holistique •
Il ne suffit pas qu’un aliment soit bon à manger, encore faut-il qu’il soit bon à penser.
Et encore, il ne suffit pas de manger pour se nourrir.
Un incontournable au centre du problème
Ostéopathe de formation, j’ai été rapidement confronté aux limites qu’impliquent notre société actuelle. Ses conséquences de consommation et son rythme artificiel participent profondément à un déséquilibre grandissant. L’ostéopathie, telle qu’elle fût créée, tire ses bénéfices de l’équilibre naturel et se retrouve limitée par notre consumérisme moderne.
Nous avons alors conçu un diagnostic et traitement ostéopathique viscéral et crânien, qui permet de vous faire comprendre quelle part de votre quotidien implique vos maux de façon individuelle. L’alimentation étant une source importante de notre déséquilibre moderne, nous avons intégré l’alimentation holistique et vivante à notre thérapie.
Sur le chemin d’une l’alimentation pleine, de sens et de vie.
L’alimentation, pilier de notre santé
Nous échangeons un nombre infini d’informations avec notre environnement, en vivant notre vie, en échangeant avec notre entourage… Et leur bonne intégration dépend des ressources nous permettant de le faire.
3 min sans air, 3 jours sans eau, 3 semaines sans nourriture.
Nous avons besoin d’air et d’eau, mais ce sont deux paramètres plus difficile à maîtriser. Il nous reste le besoin de nous alimenter, mais lui, nous pouvons le modifier aisément de nos jours.
Manger bien n’est pas plus cher, ce n’est pas compliqué non plus, il suffit de profiter de ce que nous donne la nature. Parce que, comme pour l’air et pour l’eau, notre alimentation est chargée de ce lien que nous avons à la terre.
L’alimentation naturelle c’est se nourrir d’aliments qui sont vivants (Notion de Prana en Ayurvéda), ils sont chargés d’une énergie, nourris de cette eau et cet air qui parcours cycliquement la planète.
C’est cette énergie que l’on essaie de ne pas détériorer à la préparation, pour profiter pleinement d’une diversité qui reflète notre capacité d’adaptation.
Nous avons donc besoin d’une alimentation vivante, une alimentation simplement composée d’éléments que l’on trouve dans la nature, et au plus proche de sa forme d’origine. Une alimentation qui n’a pas été stockée longtemps, qui a poussé naturellement sans chimie humaine toxique, qui n’a pas été transformée ou dénaturée dans sa préparation par nos habitudes de consommation.
Alors nous ne pouvons changer les évènements qui nous arrivent à chaque instant, mais nous aurons les ressources nécessaires qui nous permettent de nous y adapter au mieux, de les vivre au mieux, donc de vivre au mieux à chaque instant.
Dans une société moderne où se nourrir naturellement est un challenge, nous n’avons parfois pas le choix de devoir transformer. Apprenez alors à adapter votre nutrition à ce que vous êtes, à comprendre comment transformer sans détruire, à vous nourrir plutôt que de manger.
Le jeûne, pilier de notre équilibre
La pratique du jeûne est un outil important de notre conception de l’équilibre, surtout dans une société qui tend constamment vers la surcharge d’informations.
Quand nous sommes surchargés d’informations de toutes sortes ou que nous sommes entièrement submergés par notre environnement, manger n’as pas vraiment de sens. Nous passons plus de temps à manger par convention qu’à nous nourrir par nécessité.
Bien que le plaisir que nous associons à la nourriture soit important, gardons en tête que nos organes digestifs ont d’autres rôles que la simple digestion. Malgré qu’ils soient incroyablement performants et efficaces pour traiter une multitude de données durant une tâche (comme la digestion), ils ne le sont pas pour traiter plusieurs tâches simultanément.
Alors, à force d’accumulation, soit nous digérons mal nos aliments, soit nous digérons mal ce que nous vivons, car la circulation du système nerveux et viscéral sont indissociables.
Le jeûne est donc un moyen simple d’apprendre à s’écouter, de laisser le temps à son corps de respirer, digérer et intégrer l’ensemble de ce que nous avons vécu dans la journée.
Nous introduisons le jeûne à ceux qui désirent le comprendre et l’intégrer à leur quotidien, car suivant le contexte, c’est une pratique qui peut mériter un accompagnement.
Se nourrir, plus qu’un repas, une expérience
Se nourrir (en opposition à manger) est le support de l’intégration des ressources nécessaires à la vie.
Prenons conscience, que chaque processus de digestion est accompagné d’une quantité incroyable de processus qui le composent, permettant la fragmentation, l’intégration de notre nourriture et l’expulsion de ce qu’il en reste d’une façon équilibrée.
Rappelons-nous, que le viscéral peut être associé à l’inconscient et ce qui nous a construit, à nos racines et à la terre. Le mental peut être associé au conscient et ce qui nous construit, à notre esprit et au ciel. Les deux doivent être équilibrés et connectés pour que les fonctions soient remplies.
Se nourrir en prenant conscience de ce que nous ingérons, c’est permettre à notre conscient de faire le lien avec nos besoins inconscients et d’y répondre correctement. C’est permettre à notre esprit de faire le lien avec notre corps.
Prenons aussi conscience que notre digestion commence dans l’inconscient, quand notre corps met en place les processus qui vont nous donner l’envie de nous nourrir.
Ensuite, nous commençons à y réfléchir consciemment, nous pouvons nous projeter mentalement sur le repas futur ou nous pouvons commencer à le préparer dans le présent.
Que nous visualisions les aliments ou que nous les voyions réellement, nous sommes déjà en train de préparer notre digestion.
Nos sens, nos yeux, notre odorat, notre goût… Toutes ces fonctions permises par le système nerveux central, vont envoyer des informations que nous allons trier et assembler pour en faire un signal clair et diffusable à l’ensemble du corps.
À ce moment, nos organes digestifs ont commencés leurs préparations comme le départ de leurs sécrétions, et n’attendent plus que le début du repas.
Mais si à ce moment vous êtes déjà dans l’après, déjà dans le stress de la tâche suivante à accomplir, vous n’êtes pas (entièrement) centré sur le fait de digérer. Vous portez votre attention sur une autre chose, et vous demandez à votre corps de se concentrer dessus.
Vous fonctionnez comme un tout indivisible, et vos organes digestifs, ne servent pas qu’à cela du tout.
Ils vont alors souffrir du conflit existant entre ce à quoi votre esprit s’occupe et ce à quoi vous occupez votre corps. Les fonctions seront mal remplies, et vous risquez de souffrir d’une digestion incomplète qui aura des conséquences si cela est répété à long terme.
Et cela ne prend même pas en compte le contenu de votre assiette. Parfois, le problème n’est pas ce que vous mangez, mais comment vous le mangez.
Les fondamentaux
Une alimentation pleine…
- Des circuits courts et responsables
- Des aliments que l’on respecte de la graine à la transformation
- Se nourrir de se qui pousse naturellement autour de nous
- S’écouter, ne pas s’alimenter par principe mais par envie et plaisir
- Se respecter, nous sommes ce que nous mangeons, nous nous construisons à travers cela, prenez-en conscience
- Pas de dogme, d’extrémisme ou de cases. Que vous ayez des convictions spécifiques ou pas, l’alimentation holistique s’adapte à vos valeurs et les soutient.
… Sinon rien.
La pratique du jeûne est un outil important de notre conception de l’équilibre :
- Faites-vous accompagner dans la pratique du jeûne et de votre rythme
- Laissez votre corps traiter les informations à la vitesse du temps
- Ne vous privez pas, permettez-vous de ne pas accumuler : respectez-vous
- Comprenez comment accorder votre rythme de vie actuel et ses contraintes à votre rythme biologique naturel
Se nourrir en conscience
- Accorder de l’importance à vos repas comme un moment privilégié
- Prenez le temps de manger entièrement :
- En conscience de ce que vous ingérez
- De ce que vous ressentez quand vous le mangez
- De mâcher, respirer et rester centré sur le moment que vous vivez
- Pour profiter pleinement de ce que cette nourriture vivante peut vous apporter